Il est juste de dire que, comme Cendrillon, les entreprises françaises de la Fintech sont arrivées au bal un peu plus tard que les autres. Mais tout comme Cendrillon, elles enchantent aujourd'hui tous ceux qu'elles rencontrent et semblent prêtes à décrocher le gros lot. Aujourd'hui, la France abrite 735 entreprises de Fintech et est l'une des trois premières destinations pour les investisseurs du secteur. Avec un total de 1,9 milliard d'euros rien que pour cette année, l'écosystème Fintech français dépasse la Suède, son plus proche concurrent. Ce niveau d’investissement représente plus du double du montant que la France a attiré en 2020.
On est loin de 2017, lorsque le président français Emmanuel Macron, nouvellement élu, a fait l'objet de moqueries pour avoir déclaré qu’il voulait que « la France soit une nation de start-ups » à un moment où les investissements dans les jeunes entreprises françaises étaient en recul, alors que celles au Royaume-Uni et en l’Allemagne montaient en flèche.
Oui, bien sûr, 2014 avait vu l’arrivée de la banque novatrice Compte-Nickel proposant des comptes bancaires à bas prix, et 2015 a été ponctuée par le lancement des Fintechs Pumpkin et Treezor. Mais ces arrivées, suivies en 2017 par le lancement de la banque mobile Orange, n’ont pas donné lieu à une révolution française de la Fintech.
Quelle différence en quelques années !
Une période de boom pour les Fintechs françaises
Les jeunes entreprises françaises de la Fintech récoltent aujourd’hui les fruits de la volonté du gouvernement français de faire de la France une nation de start-ups. La confiance est en hausse. Cyril Chiche, PDG de la start-up parisienne Lydia, a d’ailleurs déclaré au début de cette année : « Tous les grands investisseurs s’arrêtent désormais à Paris. » En octobre 2021, Swile, une entreprise de Fintech basée à Paris, a reçu un investissement de 200 millions de dollars de la société japonaise Softbank pour l’aider dans ses projets d’expansion internationale. Cela fait d’elle la septième licorne de la Fintech en France. L’application de paiement mobile Lydia a reçu 131 millions de dollars de financement de série B à la fin de 2020, tandis que cette année, la start-up française Ledger a levé 380 millions de dollars lors de son cycle de financement de série C, portant sa valeur à 1,5 milliard de dollars. Les choses vont définitivement mieux pour les jeunes entreprises de la Fintech.
Les entreprises basées en France ne sont pas les seules à profiter de cette ruée vers l'or. De nombreuses Fintechs basées à l’étranger se développent en France, ce qui encourage davantage les investisseurs à considérer le pays comme un lieu attrayant pour investir et développer leurs activités. Square, de San Francisco, s'est lancée dans l’aventure en ciblant les négociants avec ses solutions de paiement pour le commerce électronique, tandis que la plateforme de connectivité britannique Yapily s'est récemment implantée en France. En juin, la Fintech d'investissement PrimaryBid a agrandi son bureau de Londres pour se lancer en France, en partenariat avec la principale bourse paneuropéenne Euronext. Le marché français de la Fintech en séduit plus d’un.
Et pourtant...
Dans la foulée de l’investissement de 200 millions de dollars réalisé par Swile en octobre, la banque novatrice berlinoise N26 a reçu un financement de série E de plus de 900 millions de dollars : il s'agit du plus important tour de table jamais réalisé pour une banque numérique en Europe, ce qui porte son évaluation à 9 milliards de dollars. De toute évidence, les entreprises et les marchés de la Fintech d’autres pays ne montrent aucun signe de ralentissement, et ils sont toujours bien placés pour participer à la course à l'innovation financière.
Alors, que doivent faire les 735 Fintechs et plus, ainsi que les sept licornes françaises, pour ne pas se laisser distancer par les autres acteurs du secteur au Royaume-Uni, en Allemagne et dans le reste de l’Europe ? Comment les Fintechs françaises peuvent-elles poursuivre leur essor ? Si la France veut être un acteur majeur de l’écosystème de la Fintech, l’innovation et le développement international seront essentiels.
Se mesurer aux grands grâce à une solution transfrontalière
Alors que les banques novatrices devraient afficher une croissance de 60,9% de leurs revenus en 2022, la Fintech française est à un moment critique. Pour rattraper les Fintechs britanniques et allemandes, de nombreuses entreprises françaises du secteur devront s'associer avec des Fintechs en dehors de la France, et surtout s'assurer qu'elles peuvent accéder à de nouveaux marchés rapidement et de manière transparente.
Bien sûr, les Fintechs en France voudront profiter de l’essor des ventes transfrontalières qui devraient atteindre 220 milliards de livres sterling en 2022, par rapport à 108 milliards de livres sterling en 2019. Néanmoins, cela n'est pas sans poser de problèmes : les frais de paiement plus élevés et les coûts de conversion associés aux paiements transfrontaliers, la nécessité de s’ouvrir et d'établir des relations avec des banques dans chaque pays, le respect de la conformité, et le fait que près de 8 % des transactions internationales sont refusées au cours du processus d'approbation.
Heureusement, les Fintechs françaises dotées d’une stratégie de développement international n’ont pas besoin de chercher trop loin pour s’intégrer de manière transparente à l’international et garder une longueur d’avance sur leurs concurrents en France comme à l’étranger... le tout en offrant un excellent service à leurs clients. Elles peuvent travailler avec Currencycloud, experts en matière de croissance transfrontalière transparente. Acteur clé de l'écosystème des paiements internationaux, Currencycloud aide les superstars de la Fintech comme Revolut, Starling Bank et Penta, et des centaines de jeunes entreprises à accéder aux marchés internationaux dans plus de 180 pays du monde entier. Elle a ainsi traité plus de 100 milliards de dollars de paiements depuis son lancement en 2012.
Currencycloud garantit que les entreprises de la Fintech peuvent déplacer de l’argent en toute transparence, avec rapidité et facilité. Ses API uniques résolvent les défis d’ordre monétaire parmi les plus importants, et le font quotidiennement pour des milliers de Fintechs dans le monde entier. Qu’il s’agisse d’adopter la finance intégrée, de lancer des portefeuilles numériques ou de fournir un service d’envoi de fonds de premier ordre, les entreprises de la Fintech, des start-ups aux licornes, ont la liberté de se concentrer sur leur entreprise.
Avec un accès instantané à 38 devises dans plus de 180 pays et l’utilisation du réseau de paiement local de Currencycloud, les Fintechs peuvent éviter les frais associés aux paiements internationaux et éliminer les erreurs de rapprochement pour créer une expérience clientèle positive. Les Fintechs françaises peuvent rivaliser avec les principaux acteurs de l’industrie et offrir à leurs clients une valeur réelle, puisqu’elles ont accès à des taux de change en temps réel proches du taux moyen du marché.
La Fintech française est en plein effervescence : en se préparant à aborder le marché international par la recherche de partenaires partageant les mêmes idées ou en utilisant les services de Currencycloud (ou les deux), les entreprises du secteur peuvent avoir l'avantage sur un marché de plus en plus saturé. Tout cela, sans marraine la fée !
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