Lorsque vous dites « non bancarisés » ou « exclus financièrement », quelle image vous vient à l’esprit ? Des pays du tiers-monde ? Des personnes vivant dans des régions très reculées du monde ? Pourtant, ce terme peut s’appliquer tout autant aux PME en France et dans d’autres économies développées. Elles sont négligées par les banques traditionnelles, qui hésitent à proposer leurs services à ce qu’elles considèrent comme des jeunes et petites entreprises risquées et peu rentables. Les barrières dressées par les banques traditionnelles, telles que l’obligation de se rencontrer en personne, les procédures de demande chronophages, l’accès limité aux prêts et l’absence de carte d’entreprise, sont autant d’obstacles qui freinent de nombreuses petites entreprises.
Heureusement pour les PME françaises, qui représentent 98,8 % des entreprises françaises, il existe une multitude de Fintech prêtes à leur fournir les services financiers et le soutien dont elles ont besoin pour réussir.
Les Fintech pénètrent dans l’espace financier auparavant chasse gardée des banques traditionnelles, en dépoussiérant le secteur et en éliminant les lourdeurs administratives, pour donner aux entrepreneurs du numérique ainsi qu’aux PME les outils financiers dont ils ont besoin pour développer leur activité en toute sécurité et dans le respect de la conformité.
De la gestion des factures à la gestion de la masse salariale en passant par les prêts alternatifs et les conseils juridiques, les Fintech offrent un écosystème de services qui ciblent les besoins et les défis des PME à l’ère du numérique.
C’est une bonne nouvelle car, selon Euractiv, 25 millions de PME exerçant leurs activités dans l’UE « ne sont pas encore totalement équipées pour faire face aux besoins de la transition numérique. »
L’application française Lydia est la deuxième application B2C Fintech la plus téléchargée du pays, avec plus de 5,5 millions de clients finaux qui l’utilisent pour effectuer des opérations bancaires, investir et s’envoyer de l’argent. Le besoin qui existe dans l’espace grand public est désormais pris en compte dans l’espace professionnel. La Fintech, telle que le service financier tout-en-un incard, a été spécifiquement créée pour aider les entrepreneurs du numérique à gérer leurs finances, tandis que la Fintech neatcommerce se concentre sur la nouvelle économie mondiale numérique et aide les PME à mener des activités transfrontalières en toute simplicité.
Neat ne se contente pas d’offrir des facilités de paiement, mais propose également une multitude d’autres services pour aider les PME à développer leur activité, tels que des services de comptabilité. Neat s’associe à d’autres Fintech pour aider les PME à régler d’autres problèmes de niche, notamment à Zeal pour fournir une aide juridique aux PME, à Shopify pour aider les entreprises à créer un site de commerce électronique et à Zero pour faire en sorte que les entreprises passent moins de temps à rapprocher leurs comptes et plus de temps à ajouter de la valeur à leur activité.
La Fintech incard a été créée pour répondre aux besoins spécifiques des entreprises du XXIe siècle : influenceurs Instagram, entrepreneurs du numérique, dropshippers et commerce électronique. Sans actifs physiques, ce segment ne figure pas parmi les priorités de la plupart des banques traditionnelles. incard a répondu à leurs besoins en leur proposant des solutions de paiement spécialement conçues pour eux.
Par le passé, les entrepreneurs du numérique et les PME s’appuyaient sur les banques traditionnelles pour obtenir des prêts afin de répondre à leurs besoins de trésorerie ou d’investissement. Pourtant, les banques sont connues pour leur aversion au risque et leur réticence à prêter aux jeunes entreprises ainsi qu’aux PME, en particulier aux entreprises numériques disposant de peu d’actifs tangibles. La bonne nouvelle pour les PME françaises est que le pays compte quelque 735 Fintech, créées pour les aider à résoudre leurs problèmes financiers.
Par exemple, la baisse de trésorerie causée par le paiement tardif des factures est une préoccupation des PME. En France, le délai moyen de paiement des factures est de 72 jours. Les Fintech apportent leur aide en permettant aux PME d’ajouter une « demande de paiement » ou un lien de paiement aux factures émises, ce qui permet aux clients finaux d’ajouter instantanément leurs coordonnées bancaires via le lien. Grâce à cette seule amélioration, 40 % des factures des PME sont payées dans la première semaine.
Au lendemain de la pandémie, les paiements transfrontaliers internationaux continuent d’augmenter, les paiements entre professionnels représentant une part importante de ceux-ci. Selon une étude de Juniper, d’ici 2026, les paiements par carte virtuelle entre entreprises représenteront près de 71 % des transactions par carte virtuelle en valeur. Les transactions moyennes étant beaucoup plus élevées que celles des particuliers, les entreprises doivent s’assurer que les fonctionnalités de sécurité et l’automatisation sont facilement disponibles pour rendre les paiements à la fois efficaces et sûrs.
D’ici 2024, les paiements interentreprises dans le monde devraient atteindre 120 000 milliards de dollars. Les Fintech se concentrent à juste titre sur la façon d’améliorer l’expérience de la facturation, la sécurité, leurs transactions financières et l’intégration afin que les PME B2B puissent se consacrer à mieux servir leurs clients. Si elles sont préoccupées par la fraude, c’est avec raison. En 2021, la fraude a coûté 32,04 milliards de dollars aux PME dans le monde, et ce chiffre devrait atteindre 32,96 milliards de dollars en 2023.
Un récent rapport de Statista a montré que le montant de la fraude par télépaiement pour les entreprises françaises a atteint 55 millions d’euros en 2020. Heureusement, en 2022, les Fintech mettent au point des solutions qui répondent aux besoins des entreprises en matière de sécurité des paiements, car elles, et leurs clients finaux, se tournent de plus en plus vers le numérique.
Pour lutter contre la fraude, les PME peuvent bien sûr renforcer leurs mesures internes ou s’associer à une Fintech comme le partenaire de Currencycloud, incard, qui a mis en place des procédures d’intégration et des mesures rigoureuses comme l’authentification à deux facteurs pour se protéger contre la fraude..
Selon Matteo Martino, le COO d’incard, « incard a choisi de s’associer à Currencycloud parce qu’ils ont une vision mondiale grâce au choix de devises disponibles et aux taux de change compétitifs qu’ils proposent, tout comme les personnes qui aspirent à rejoindre incard. Les API robustes de Currencycloud renforcent les choix de sécurité d’incard. Les pays couverts, les devises proposées ainsi que les différentes routes mises en place pour les acheminer, correspondent aux habitudes d’utilisation de nos clients. »
Les Fintech ne se contentent pas d’anticiper les besoins de sécurité et les problèmes futurs de leurs clients B2B lorsqu’il s’agit de paiements internationaux 24 h/24, 7 j/7. Elles contribuent également à créer des opportunités dans ce processus. Les Fintech peuvent proposer des fonctionnalités adaptées aux PME, telles que la possibilité de réserver un taux de change fixe compétitif (contrat de change « forwards ») pour permettre à une entreprise de gérer sa trésorerie immédiate. Elle sait qu’elle pourra payer un fournisseur dans six mois parce qu’elle a fixé le taux pour une date donnée. Par conséquent, les Fintech étendent leur part de marché et renforcent leur emprise sur le secteur des changes et des paiements dans son ensemble, et leurs clients PME en bénéficient.
Lorsque nous avons défini les cinq grandes tendances de la Fintech en 2022, nous avions mentionné l’importance d’offrir une excellente expérience utilisateur. Il s’agit de rendre le processus de paiement aussi simple et sûr que possible, en l’intégrant dans une seule interface. Les entreprises de la Fintech s’efforcent d’améliorer l’expérience utilisateur afin de renforcer la sécurité lors des paiements locaux ou à l’étranger, avec des fonctionnalités telles que le suivi précis du statut du paiement.
Qu’une PME adopte ou non la numérisation, la sécurité devrait figurer en tête de liste des tâches à accomplir, car de plus en plus de clients finaux et d’entreprises effectuent des paiements virtuels. Contactez Marion pour découvrir comment Currencycloud peut aider votre entreprise à se protéger contre la fraude aux paiements et continuer à innover et à prospérer.